Les feuilles du théier sont traitées dès leur récolte dans des fabriques souvent installées sur le lieu même de la production. Au cours des phases de transformation, le thé acquiert ses caractéristiques et sa personnalité. Le processus de fabrication du thé se résume en cinq phases principales, selon le niveau de fermentation subi. Ainsi, les thés verts ne subissent aucune fermentation et les thés Oolong sont très peu fermentés.
Cette opération, qui dure en général de 18 à 20h, permet de ramollir la feuille et consiste à lui faire perdre 40 à 50% de son eau. Les feuilles sont étalées sur des claies et traversées par un courant d’air de 20° à 22°C.
Les feuilles de thé passent dans des machines qui les enroulent dans le sens de la longueur, brisant leurs cellules pour en libérer les huiles essentielles, qui interviennent ensuite dans la fermentation et donnent au thé sa saveur caractéristique.
Cette étape consister à trier les feuilles selon leur taille. C’est à ce moment que le grade du thé est défini (thé à feuilles entières ou brisées).
Après la phase de préparation, la feuille subit alors une phase d’oxydation enzymatique dans un environnement humide (90 à 95%). La fermentation est un processus naturel qui provoque une augmentation de la température à l’intérieur de chaque feuille allant jusqu’à 29°C. Trop fermenté, le thé perd son caractère astringent et sa feuille a un aspect brûlé; pas assez fermenté, son goût est amer et sa feuille est de couleur brun verdâtre.
Les feuilles de thé sont soumises à une ambiance sèche et à une température élevée (environ 90°C), jusqu’à ne conserver que 2 à 3% d’humidité. Il s’agit d’une phase délicate qui stoppe la fermentation au moment désiré.
Cette dernière opération consiste à trier définitivement les feuilles de thé selon leur grade (entières, brisées, broyées…) puis selon leur taille, sur des tamis vibrants. Le thé sera ensuite emballé dans des sacs de papier ou des caisses de bois, doublés d’une couche d’aluminium.