Au Maroc, dès le 19ème siècle, les poètes du nord, proches des palais, faisaient des hymnes au thé, associé à la séduction et à l’amour, en s’inspirant de la poésie sur le vin inscrite dans la tradition arabe.

Plusieurs récits et poèmes arabes ou berbères (Amran El Maleh, Brahim u-Lhusayn u-Addi, Abdellah Zrika, Ahmed Sefrioui, Fatima Mernissi) louent le thé, tout comme la chanson contemporaine marocaine à travers notamment le Groupe mythique Nass Al Ghiwane. La peinture n’est pas en reste : les artistes peintres Mohamed Ben Ali Rbati, Abdelaziz Cherkaoui, Rahmouni et Mustapha Boujemâoui en ont fait un élément de leurs œuvres.

GROUPE NASS EL GHIWANE

PAUL MORAND

Par ailleurs, les auteurs Racine, Beaudelaire et Balzac étaient réputés grands buveurs de thé, cette boisson considérée par Paul Morand comme « le breuvage des gens d’esprit ». C’était aussi le cas du compositeur Jean Sébastien Bach qui composa d’ailleurs une « cantate du thé ».